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L’expérience québécoise d’une française – Avec Anna Secrieru

🙋🏼‍♀️ Bonjour cher.e visiteur.trice ou futur.e expatrié.e,

Moi, c’est Anna, une étudiante française en master 1 (ou première année de maîtrise) au double diplôme en communication stratégique internationale de l’Université de Sherbrooke, au Québec et de l’Université Catholique de Louvain, en Belgique.

C’est grâce à cette belle opportunité d’étude que j’ai réussi à partir au Canada en janvier 2021, soit en pleine pandémie de Covid-19, à l’autre bout du monde pour effectuer une session d’études à Sherbrooke et un stage à Montréal.

Je suis ravie de pouvoir m’exprimer au sujet de mes mois d’expatriation Outre-Atlantique !

🎙Qu’est-ce qui t’a poussé à partir étudier au Canada ?

Je suis de nature extravertie et j’adore découvrir de nouvelles choses. Après être restée la majeure partie de ma vie en France, j’ai décidé de partir en Belgique où j’ai saisi l’opportunité de participer à un échange universitaire avec une université québécoise.

Je trouvais ça génial de partir pendant 1 an, vivre à l’américaine et découvrir une autre culture. En France, on a tous des stéréotypes sur le Canada et il n’est pas rare qu’on connaisse quelqu’un ou l’ami de quelqu’un qui y est déjà parti donc ça m’attirait de vivre l’expérience par moi-même.  

Je me nourris des rencontres et considère que toute expérience positive comme négative est enrichissante. Je trouvais ça très intéressant d’effectuer un stage dans un pays étranger. Le faire à Montréal était une sorte de rêve que je ne pensais même pas pouvoir réaliser un jour.

J’hésitais à candidater à ma formation et puis je me suis dit « Pourquoi pas moi ? Au pire, si je ne suis pas retenue, j’aurais tenté ». Au final, ça a fonctionné !
En haut du Mont-Tremblant, une vue à 180°. Magnifique !
En haut du Mont-Tremblant, une vue à 180°. Magnifique !
Source : Photo personnelle d’Anna Secrieru

🎙A-t-il été compliqué de partir durant la pandémie ?

Finalement pas tant que ça, car j’ai eu de la chance.  

Avec la Covid-19, les frontières canadiennes étaient fermées jusqu’en décembre 2020. Avant ce mois-là, je devais attendre mon permis d’études. Il a été assez stressant d’effectuer toutes les démarches et d’attendre ce permis dans l’incertitude, mais je suis persuadée que bien accompagnée, cela peut agréablement bien se passer.  

Enfin, j’ai reçu mon permis de travail quasiment au même moment que la réouverture des frontières. Je suis donc partie en janvier 2021 et tout s’est bien passé, que ce soit pour prendre l’avion (la réservation des billets par exemple), pour les mesures sanitaires pour les voyageurs ou pour passer devant les agents de l’immigration à l’aéroport.

🎙Est-ce que l’hiver au Canada est aussi pire qu’on le dit ?  

Cette année, l’hiver a été doux, selon les québécois et les expatriés étrangers que j’ai rencontrés. Pourtant, comparé à un hiver en France, j’ai clairement ressenti la différence !

Ce qui est génial et déboussolant, c’est la quantité de neige qui tombe et comment elle transforme tous les paysages. On s’en rend compte lorsque le printemps/été s’en vient et que la neige fond.  

Heureusement, les québécois sont bien plus habitués et organisés face à la neige. Tout est construit en conséquence.  

Et pour les vêtements, comment t’es-tu organisée ?

Au niveau vestimentaire, il n’est pas nécessaire de superposer 15 pulls et 10 paires de chaussettes. On s’en sort bien avec un sous-pull thermique, un pull chaud et une bonne veste chaude ! En plus de cela, un bon bonnet, une paire de gants, des chaussettes chaudes et quelque chose de chaud pour votre cou (genre un col thermique) et le tour est joué.

Avant le départ, j’hésitais à acheter mes vêtements chauds directement au Canada parce que je me disais qu’ils allaient être plus spécialisés face aux conditions climatiques. Finalement, j’ai acheté mes vêtements d’hiver en France. Franchement, ils étaient suffisamment chauds. Par contre, des vêtements de ski et des gros pulls, ça prend de la place dans une valise… Au Canada, c’est sûr que les vêtements seront vraiment conçus pour les températures extrêmes, mais ils sont aussi vraiment plus chers. Cependant, si vous comptez rester longtemps au Canada, c’est toujours un bon investissement.

Petite marche sur le Lac des Nations gelé de Sherbrooke.
Petite marche sur le Lac des Nations gelé de Sherbrooke.
Source : Photo personnelle d’Anna Secrieru

🎙Qu’est-ce que tu as le plus aimé dans ton expérience ?

Heureusement, jusqu’à présent, je retiens beaucoup plus de positif que de négatif de mon expérience.

La diversité d’activités à faire et d’endroits à découvrir

Avoir accès à des endroits dignes de cartes postales et pouvoir profiter des magnifiques endroits dont regorge Montréal, le Québec est vraiment génial ! De plus, il y a une multitude d‘activités à y faire.

Voici des exemples d’activités que j’ai pu tester à Montréal :

  • Admirer le couché (ou le levé) de soleil à partir de différents points de vue (Oratoire St Joseph, Belvédère du Mont-Royal ou encore du Parc Jean Drapeau)
  • Danser au son des tam-tams au pied du Mont-Royal les dimanches d’été
  • Se balader dans les rues et ruelles et découvrir des petits restaurants, bars et magasins indépendants
  • Aller courir sur le Vieux-Port
  • Flâner dans les marchés couverts d’Atwater et de Jean Talon
  • Partir en chalet à Mont-Tremblant (env. 2h de trajet)
  • Participer à des festivals de musique, de nourriture, d’humour

Et bien plus encore !

Vue sur le Vieux Port à partir du parc Jean Drapeau
Vue sur le Vieux Port de Montréal à partir du parc Jean Drapeau
Source : Photo personnelle d’Anna Secrieru

Le cadre de mon stage

Je suis super heureuse d’avoir la possibilité de travailler en plein cœur de Montréal, sur le Vieux Port, dans l’un des premiers immeubles de la ville et avec une équipe dynamique où tout le monde est vraiment super amical. J’expérimente un environnement de travail québécois et, jusqu’à présent, c’est positif.

Montréal

Globalement, habiter à Montréal est une superbe expérience. Les villes où j’ai habité en France et en Belgique ne proposaient pas ce cadre de vie apaisant et en même temps dynamique. Ici, directement après le travail c’est un bonheur de pouvoir profiter des parcs et des espaces verts de la ville en retrouvant mes amis autour de boissons fraîches, de victuailles et de bonnes histoires !  

Un des points que j’ai particulièrement appréciés a été la facilité à trouver un logement et plus particulièrement, une colocation. Cela reste un des avantages de la pandémie. Alors que la ville propose hors-Covid beaucoup de colocations; la Covid 19 a augmenté ce phénomène en ajoutant même une petite baisse des prix des loyers pour mon plus grand bonheur, car j’adore vivre en communauté. À long terme, ce sera peut-être différent par contre.

De plus, toujours en lien avec la pandémie, j’ai trouvé cela utile de pouvoir me faire vacciner contre la Covid-19, alors que je ne suis que de passage au Québec.  

Rooftop avec vue sur le Centre-Ville de Montréal
Rooftop avec vue sur le Centre-Ville de Montréal
Source : photo personnelle d’Anna Secrieru

Certains plaisirs culinaires !

Enfin, comment ne pas parler des plaisirs culinaires que propose le Québec!

J’ai découvert la joie de déguster une bonne poutine et de mélanger un peu tout avec du sirop d’érable (ce que je ne recommande pas forcément dans tout d’ailleurs !). J’adore la crème sure (sorte de crème fraîche un peu d’aigre) et je me régale lorsque les glaces molles (= les glaces à l’italienne) et les Queues de Castor sont recouverts de chocolat et de petits toppings « très cochons ». Sinon, le gin canadien et les bières de micro canadiennes me font toujours une très bonne impression.

(Petit bonus : si vous aimez les spiritueux à base de crème style Baileys, vous allez adorer le Coureur des bois, le Saint-crème ou encore le Sortilège !). 😉

Ma première poutine dans le Vieux Montréal.
Photos personnelles d’Anna Secrieru

🎙Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant de partir?

En été, il fait chaud, mais genre vraiment chaud. Par exemple, au moment où j’écris, nous sommes début juin et il fait déjà 30°C certaines journées. Je n’avais pas du tout prévu ça avant mon départ. J’ai donc été obligé d’acheter des vêtements en conséquence sur place. Aussi, le changement de saison a été assez brutal.

À Montréal, on est passé presque directement de l’hiver à l’été. Je conseille donc de prévoir des vêtements adaptés à la saison où on arrive au Canada puis d’acheter le reste sur place. Par contre, le changement de neige à goudron chaud en l’espace d’un mois va sûrement vous surprendre.

Ensuite, j’ai toujours des petites difficultés avec le système des taxes et l’habitude des tips à donner lorsque je vais dans des bars/restaurants ou chez le coiffeur. Je m’en sors quand même, ce n’est finalement pas très compliqué, juste une habitude de calcul à prendre.

Finalement pas grand-chose !

Vue de l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal
Vue de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal
Source : photo personnelle d’Anna Secrieru

🎙Regrettes-tu d’être partie?

Absolument pas ! Certes, je suis de nature assez optimiste, donc j’ai toujours tendance à relativiser et à me dire qu’il est possible de tirer du positif de n’importe quelle situation. Même en période de pandémie, je trouve que le Québec et particulièrement Montréal ont beaucoup de choses à offrir. Je me sens très bien dans cette ville et ce pays qui sont accueillants et dans lesquels il fait vraiment bon vivre.

🎙As-tu un dernier mot pour conclure le partage de ton expérience?

Non, c’est tout pour moi ! Si vous avez fait le choix de partir, il est fort probable que vous apprécierez fortement votre expérience. Je ne peux que vous conseiller de sauter le pas !

Publicité à l'aéroport de Montréal
Source : Photo personnelle d’Anna Secrieru


Si vous avez des questions et/ou besoin de plus de renseignements sur l’expatriation ou le Canada, vous pouvez la joindre sur LinkedIn (@annasecrieru).

Le témoignage d’Anna arrive à sa fin, mais si vous voulez avoir plus de témoignages d’expatrié, nous vous invitons à lire le témoignage de Nicolas, concepteur vision pour une entreprise canadienne partenaire ainsi qu’à suivre nos webinaires mensuels.